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L’ART dans la Capoeira

Les sons vocaux sont formés par les sons exprimés dans les "cantigas" de Capoeira par le chanteur (soliste qui interprète une chanson de Capoeira) avec la réponse des chœurs (par les Capoeiristes ou, dans certaines occasions, par le public présent).


Les cantigas dans la Capoeira possèdent et transmettent une grande richesse culturelle et historique. Leurs textes poétiques et symboliques présentent les prédécesseurs et aident les précurseurs à mieux comprendre leur fonctionnement et à préparer leur avenir dans la Capoeira.


Les paroles des cantigas de Capoeira sont généralement chantées avec beaucoup d'émotion, elles transmettent aux camarades Capoeiristes la motivation émotionnelle nécessaire pour pouvoir évoluer.

 Avec le temps, les Capoeiristas doivent apprendre le portugais et découvrir, par la compréhension des chansons, un autre univers, l'univers symbolique où l'esclave cache toute sa richesse.

 Le son créé par les battements de mains ont une importance primordiale dans les rodas de Capoeira, en transportant les Capoeiristes vers le centre de cet univers magique où chacun est créateur de son propre style de Capoeira, de son propre personnage.


Quand nous sommes spectateurs d'une pièce de théâtre, on applaudit les acteurs sans avoir conscience de l'effet que cet acte d'applaudir provoque vraiment. Quand on fait partie d'un public lors d'un match de football et que l'on applaudit, que l'on chante, que l'on crie, cette énergie psychosomatique agit sur le moral de l'équipe. Nous, Capoeiristes, nous recevons et nous offrons cette énergie qui est manipulée à l'intérieur de la roda de Capoeira. Cette énergie sert à nous aider à surmonter les difficultés rencontrées sur le chemin de notre développement d'initiation dans les centres de jeunes, dans divers établissements de l'éducation nationale ainsi que dans les maisons d'arrêt, et enfin de divers spectacles pour toute sorte de manifestations.



Ensemble Rythmique


BERIMBAU : instrument de percussion d'origine africaine qui rythme la Capoeira. C'est une tige de bois arquée par un fil de fer, avec une calebasse attachée au dos de l'extrémité inférieure. [Le fil est percuté avec une baguette que l'instrumentiste tient avec la main qui tient en même temps le Caxixi, tandis que l'autre main rapproche et écarte du fil une pièce ou un galet afin d'obtenir des sons différents. Simultanément, on approche ou on décolle du corps l'ouverture de la calebasse pour modifier l'intensité du son]


PANDEIRO : petit tambour sur cadre de bois ou synthétique, recouvert d'une fine peau d'origine animale ou synthétique. De petites cymbalettes métalliques sont disposées sur le bord de l'instrument.



ATABAQUE : instrument de musique de percussion, fabriqué avec des douves de bois, recouvert par une peau de chèvre ou de veau. Les douves de bois sont habituellement retenues par des cerclages en fer. Les Atabaques se différencient par leurs tailles, leurs formes, leurs systèmes d'accordement et leurs systèmes de sustentation. Le Berimbau est le chef dans la roda de capoeira, mais l'Atabaque est l'instrument dont le  son est le plus grave et le plus intense. C'est pour cela que, si l'instrumentiste accélère tous les autres instruments et personnes accélèrent aussi.